lundi 8 octobre 2007

Semaine d'observation

La semaine passée, j’ai eu un bon aperçu du travail qui m’attendait avec les enfants. A Ashton, j’ai suivi les cours de Steve et d’un autre professeur, une femme, Lesley. Tous deux s’occupent d’enfants de 11 à 13 ans. J’ai beaucoup aimé cette façon de voir « de l’autre côté du miroir » : non seulement je quitte (provisoirement) mes fonctions d’élèves vieilles de 19 ans maintenant pour passer du côté professeur, mais je peux aussi comprendre l’apprentissage du français vu par un étranger. C’est vraiment amusant.
Dans sa classe, Steve parle énormément français, (bien plus que mes profs ne parlaient anglais au collège) reprenant l’anglais uniquement pour les points de grammaire. A plusieurs reprises, il m’a demandé d’intervenir pour lire un texte ou parler avec des enfants. Il vient aussi parfois me demander conseil tel ou tel mot, c’est assez marrant ! Lui comme Lesley ne sont pas là pour jouer les profs avec moi, bien au contraire, ils sont ouverts à toute critique que je peux leur soumettre.
J’ai aussi eu mon premier contact avec les élèves des lower school qui eux ont seulement 7 ans et qui, pour la plupart, n’ont jamais entendu un seul mot de français autre que « bonjour » ! Contrairement à ce que je pensais en arrivant, ces bouts de chou m’ont plus intimidée que les plus grands d’Ashton. Quand ils nous regardent avec leurs grands yeux prêts à croire tout ce que tu peux leur dire, on se dit qu’on a pas vraiment le droit à l’erreur ! En plus, je n’ai pas observé mardi, j’ai directement eu la charge de petits groupes de cinq pendant 20 minutes. Je devais parler un peu avec eux, établir un premier contact. Mais c’était assez brouillon, étant donné que je n’avais rien préparé. Qui plus est, c’était la fin de la journée pour les enfants, et ils étaient assez excités. J’ai donc du faire face à ceux qui se roulaient par terre, ceux qui tiraient les culottes des filles (si si je vous assure), ceux qui me demandaient comment on dit « sex » en français et ceux qui ne comprenaient pas pourquoi leurs prénoms n’avaient pas de traduction.... Autant vous dire que je suis sortie de là très fatiguée !!
J’avais aussi une classe de 7 ans jeudi après-midi, mais là je n’ai pas servi à grand-chose... C’était très mal organisé, la maîtresse avait prévu d’emmener sa classe en salle informatique, donc elle m’a dit que je pouvais passer parmi eux et leur parler un peu, mais essayez donc de parler à un enfant qui a un ordinateur devant lui... Donc voilà au final j’ai plus joué le rôle d’une assistante d’informatique que de français. Normalement ça devrait mieux se passer jeudi prochain.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Ah les anglais, des petits coquins!!
Sinon je suis bien contente de savoir comment se passe ta nouvelle vie. Je t'écrirai un mail perso plus tard, quand tout sera réglé dans ma vie mouvementée d'étudiante!
Bisous

Erika